Le leader de la gestion des droits numériques se lance dans la protection des œuvres musicales par l'utilisation de la technologie blockchain.

La Sacem a en effet annoncé la création de Musicstart, une solution en ligne visant à aider les auteurs et les compositeurs à protéger leurs créations. Une nécessité pour les artistes de prouver non seulement la pleine propriété de leur art mais également et surtout prouver la paternité de leur composition. Par son caractère immuable et transparente, la blockchain est à même de tenir ce rôle, tout en assurant une sécurité inégalable. Un contrat numérique est donc créé et rattachée à l'oeuvre, permettant à l'artiste de faire valoir ses droits.

« Nous sommes les seuls au monde capables de traiter, d’analyser et de répartir 170 000 milliards de streams musicaux provenant de toutes les plateformes de streaming, mais aussi de Meta, Google, SoundCloud… »
Cecile Rap-Veber directrice générale, Sacem

Malgré le discours porté par quelques acteurs blockchain, la Sacem souhaite appuyer son rôle de tiers de confiance, irremplaçable pour les artistes dans la collection de leurs droits. Une position qui n'empêche pas l'organisme de collection collective à considérer la blockchain comme une partenaire évident. Et c'est la blockchain Tezos, une blockchain prônant l'accessibilité et le respect de l'environnement, qui collabore en direct avec la Sacem.

Concernant la plateforme Musicstart, celle ci concerne deux offres. La première est une offre unitaire à 3,99 € destiné aux artistes souhaitant protéger une oeuvre. La deuxième est une offre qui se veut illimitée, sous forme d'abonnement (4,99€ par mois). Elle s'adresse à des compositeurs souhaitant faire profiter plusieurs ou toutes leurs oeuvres.