L'électro représente 17% du CA généré par la musique en France

A l’occasion du MaMA Festival, rendez-vous qui rassemble plusieurs professionnels de l’industrie musicale, la SACEM a dévoilé sa dernière étude en se focalisant sur les musiques électroniques en France.

L’étude est une longue réflexion sur l’influence des musiques électro dans l’écosystème musical français. De nombreux sujets ont été traités tels que la production numérique, la typologie des artistes de musique électronique ou encore sa diffusion en clubs et festivals. Nous nous attarderons ici sur le poids économique de ce genre musical sur le sol français.

On note tout d’abord que les musiques électroniques représentent à elle seule une bonne partie des revenus musicales en France (17% soit 416 millions d’euros). Si on rentre un peu plus dans le détail des résultats, les revenus tirées des clubs et discothèques sont à 35% consacrés à la musique électro. On remarque également que le support digital est plébiscité pour la consommation de ce nouveau genre par rapport à une écoute sur des supports physiques (7% de revenus en numérique contre 3% en physique, en sachant que le téléchargement illégale doit concerner une bonne partie de la population française pour la musique électronique).

Tendance confirmée avec ces chiffres ci-dessous qui placent la musique électronique dans une bonne situation sur des supports numériques. Alors que les musiques actuelles consacrent une écoute en digital à seulement 38%, les musiques électroniques elles sont à hauteur de 55% voir 71% si on considère simplement le genre Techno / House.

Si nous nous focalisons un peu plus sur la répartition du revenus de la musique électronique, nous constatons (avec surprise) que 82% du chiffre d’affaire est tiré des clubs, discothèques et festivals (soit 342 millions d’euros). Un pourcentage important qui traduit la nécessité des artistes à devoir se produire sur scène.

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette étude très complète et passionnante, c’est par ICI. Elle vous servira à mieux appréhender les rôles que peuvent jouer les acteurs de ce genre musical si particulier auquel l’industrie musicale entière tente de digérer.